Entre Senteurs et Douceurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Tout sur la bougies, Sculptés, reliefs, parfumés, chauffe-plats, flottantes... etc.
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Historique de la bougie en cire

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Messages : 30
Date d'inscription : 15/03/2015
Age : 66
Localisation : Rhone-Alpes

Historique de la bougie en cire  Empty
MessageSujet: Historique de la bougie en cire    Historique de la bougie en cire  Icon_minitimeLun 16 Mar - 15:56

HISTOIRE DE LA BOUGIE :  

  La bougie doit son nom au fait que la cire qui la constitue était fournie , dès le Moyen Age, par la ville de Bougie (en arabe : Bugaya), en Algérie. Dans un premier temps, le mot a été celui de la cire fine en provenance de Bougie, et qui servait à fabriquer des chandelles "de luxe", et des cierges. Par métonymie, bougie a désigné les chandelles "nobles". La bougie est, par ailleurs, une ancienne unité d’intensité lumineuse. En argot, voire, plus largement, dans le langage populaire, le mot bougie a désigné un visage à la carnation délicate, sans couleur, par allusion à la blancheur immaculée de la cire.  

   Avec la lampe à huile, La bougie est une des plus vieille méthode d’éclairage. Dès 3000 av. J.-C., on retiendra que le principe était connu en Égypte et en Grèce, et ce sont probablement les Romains qui en ont diffusé l’usage dans toute l’Europe.  Découvert dans la tombe de Toutankhamon, un chandelier fait remonter l’origine de la bougie aux Égyptiens… Durant des siècles, le jonc a été utilisé pour faire des chandelles. Fendu avec précaution pour ne pas abîmer la moelle, il était trempé dans de la graisse végétale ou animale qu’on laissait ensuite durcir. Et c’est au Moyen Âge qu’apparaît la bougie telle que nous la connaissons. Constituée d’une mèche tressée, elle était enveloppée de suif produit par des animaux de ferme. Ce moyen d’éclairage sentait autant qu’il fumait et n’apportait qu’une faible lumière. La noblesse et le clergé s’éclairaient avec des bougies en cire d’abeille. Les bougies de cire d’abeille étaient bien meilleures : elles fumaient moins, brûlaient en donnant plus de lumière, sans provoquer de mauvaise odeur. Elles étaient fabriquées selon une méthode tout à fait différente. La cire était fondue, filtrée pour en ôter les impuretés, puis on l’étendait au soleil en bandes minces afin de la blanchir et de lui faire perdre sa couleur jaune. Elle était alors fondue dans un chaudron et versée sur les mèches, suspendues à une sorte de cerceau de fer installé au-dessus. Les bougies, encore molles et tièdes, étaient mises en forme à l’aide de rouleaux de bois dur, qu’il fallait humidifier pour qu’elles n’y adhèrent pas.  

   Dans les campagnes, les  chandelles constituaient un mode d'éclairage fort populaire. Elles étaient simples à réaliser et peu coûteuses car on les faisait à partir d'une matière première qui abondait, le gras animal. Aux mois de novembre et de décembre, on renouvelait la réserve annuelle de chandelles car c'était à ce moment que les gens tuaient les moutons, les porcs et les bœufs pour les provisions hivernales. Une fois le "temps des boucheries" terminé, on rassemblait le gras animal et on le faisait d'abord bouillir dans un grand chaudron. Après avoir filtré le gras, on obtenait un liquide opaque et de couleur blanche. Par la suite, la fabrication de chandelles pouvait s'effectuer de deux façons, soit par la méthode du sauçage ou par le procédé du moulage. Les bougies les moins chères étaient dites « chandelles à la plongée » (allusion à leur mode de fabrication). On suspendait plusieurs mèches à une tige et, tenant celle-ci aux deux extrémités, les plongeait dans un bain de suif fondu, dont elles étaient enduites. On les mettait à sécher avant de renouveler l’opération à plusieurs reprises, jusqu’à qu’elles aient la grosseur désirée. La vie quotidienne était gouvernée par les heures du jour ; les gens se levaient souvent plus tôt qu’aujourd’hui, mangeaient à des heures très différentes (le principal repas de la journée étant pris en milieu d’après-midi), et se couchaient plus tôt. Le nombre de bougies que tel ou telle était disposé à brûler une fois l’obscurité venue était un indice très sûr de sa richesse. Une pièce éclairée avec opulence éveillait à coup sûr commentaires et cancans. Pour les pauvres, la journée commençait avec le lever du soleil et se terminait au crépuscule.  

   C'est au XIX ème siècle que  le chimiste angevin Chevreuil révolutionne la fabrication de la bougie par la découverte d’un principe chimique qui permet de dédoubler un corps gras en glycérine et acide gras. Ces deux éléments seront à la base d’une industrialisation massive de la bougie et du savon ! Désormais, savonnier et ciriers appartiennent à la même corporation, dont Nantes devient la capitale. (Aujourd’hui encore, 80 % de la production française de bougies provient de la région nantaise).
Revenir en haut Aller en bas
https://esd38000.kanak.fr
 
Historique de la bougie en cire
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Entre Senteurs et Douceurs :: BIENVENUE :: Un peu d'histoir de la bougie-
Sauter vers: